Le programme de La REF Numérique

Mardi 26 mars 2024

Ce programme est provisoire et susceptible de subir des modifications

Animation : Frédéric Simottel

9H30 – 9H45 | OUVERTURE

Patrick Martin, président du Mouvement des entreprises de France (Medef)

9H45 – 10H00 | L’HOMME VS LA MACHINE

COLONISATION INVERSÉE : LA CULTURE EUROPÉENNE FACE AUX DÉFIS DE L’AUTONOMIE COGNITIVE

Tariq Krim, entrepreneur, fondateur du Think Tank Cyberenetica

10H00 – 10H45 | DÉBAT : A-T-ON LES MOYENS DE REPRENDRE LA MAIN SUR LE MARCHE DE L’IA ?

L’IA constitue un véritable enjeu stratégique. En 2023, le marché mondial de l’IA a été évalué à 208 milliards de dollars, avec une croissance estimée à plus de 35% d’ici 2030. Le marché de l’IA générative est évalué à 14 milliards de dollars et devrait dépasser les 50 milliards de dollars en 2029. Dans cette bataille, la domination américaine est insolente, avec une montée en puissance chinoise. Pour la période 2013-2022, les investissements privés dans l’IA ont atteint aux Etats-Unis près de 250 milliards de dollars contre 95 pour la Chine, 18 pour le Royaume Uni et… 6,6 pour la France (au 8eme rang mondial). Comment rattraper le retard considérable dans cette course technologique ? Comment l’Europe peut-elle asseoir sa souveraineté en matière d’IA en vue d’accroître sa puissance ?

La France peut être un acteur majeur dans la compétition de l’IA grâce à ses solides atouts. Ses ingénieurs sont reconnus dans le monde entier pour leurs compétences. Pour preuve, la France est l’un des quatre pays les plus producteurs d’articles de recherche en IA, aux côtés des États-Unis, de la Chine et du Royaume-Uni. La France dispose également d’écoles qui forment les meilleurs talents en IA, mais plusieurs défis subsistent : comment conserver et faire revenir les talents ?

10H45 – 11H30 | DEBAT : FAUT-IL CONTROLER L’IA POUR GARDER LA MAIN ?

Quand les algorithmes et l’IA s’imposent dans l’aide à la décision des entreprises, des villes, des Etats, et même dans le quotidien de tout un chacun, ne risque-t-on pas de perdre la main ? Encourager la recherche sur l’IA éthique, renforcer la fonction éthique au sein des entreprises pour que l’IA reste un outil à la main de l’Homme et non le contraire : quels garde-fous nous préservent ? quelle gouvernance envisager pour l’IA ? Et quid des bases de données qui les entrainent ? ne sont-elles pas des sources de biais, d’une sorte de normalisation qui nous échappe et de perte de singularité ? 

  • André Loesekrug-Pietri, président-fondateur du Joint European Disruptive Initiative (J.E.D.I.)
  • Cédric O, cofondateur non exécutif, Mistral AI
  • Alexei Grinbaum, directeur de recherche – président du Comité opérationnel pilote d’éthique du numérique du CEA
  • Thaima Samman, avocate, spécialiste de l’IA Act
  • Anne Lauvergeon, présidente d’ALP, co-présidente de la commission Simplification et réforme de l’Etat du Medef

11H30 – 11H45 | CONVERSATION AVEC… 

Laurent Solly, vice-président Europe du Sud de Meta

11H45 – 12H15 | DÉBAT : L’IA, MAIN BASSE SUR L’EMPLOI ?

L’Intelligence artificielle (IA) est un outil utilisé par les entreprises depuis plus de 30 ans, et ce notamment dans l’industrie. L’IA, par l’exploitation massive des données ouvre la voie à de nouveaux usages, processus et application touchant tous les secteurs et tailles d’entreprises, avec des dimensions sociales, environnementales et économiques. Elle permet une véritable révolution dans de nombreux secteurs. Avec quels bouleversements ? Quid des questions d’emplois et de formations ?

12H15 – 12H45 | REGARDS CROISÉS : OÙ EST LA MAIN FÉMININE ?

Où sont les femmes ? Elles sont sous-représentées dans la recherche et la conception de technologies numériques, y compris dans l’intelligence artificielle. Selon l’ONU, les femmes représentent 12 % des chercheurs en IA au niveau mondial et 6 % des développeurs de logiciels professionnels. Les concepteurs négligent souvent leurs besoins et leurs expériences, et les données utilisées pour façonner l’IA sont souvent biaisées au détriment des femmes. Il est donc crucial de promouvoir la diversité et l’inclusion dans le domaine de l’IA pour garantir que les technologies numériques soient développées de manière équitable et inclusive, en un mot : éthique.

  • Olivier Babeau, président-fondateur de l’Institut Sapiens, Professeur à l’université de Bordeaux, Co-président et fondateur des Rencontres des Sablons
  • Natacha Brami, VC Associate chez SISTAFUND

PAUSE DÉJEUNER


Animation : François Sorel

14H00 – 14H15 | CONVERSATION AVEC…

Marina Ferrari, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée du numérique

14H15 – 15H00 | DÉBAT : IA – LA MAIN INVISIBLE DU FAUX 

La révolution “IA” pourrait s’avérer comme l’une des plus importantes et profondes de l’Histoire récente. Par sa puissance et ses applications, elle transforme déjà le raisonnement humain et le processus de prise de décisions. Elle peut déjà inventer des paroles et des actes… Et, à coup sûr, l’IA va devenir de plus en plus sophistiquée, omniprésente et explorer de nouveaux domaines. Comment son évolution affectera-t-elle la perception, la connaissance et l’interaction humaines ? Quels impacts sur nos sociétés, sur la réalité ?

  • Pierre Louette, président-directeur général du groupe Les Echos–Le Parisien
  • Micode, Youtubeur – Sa chaîne traite principalement d’informatique, de cybersécurité et des enjeux du numérique. Il totalise plus de 1,2 M d’abonnés.
  • Bertille Toledano, présidente de l’Association des Agences-conseil en communication (AACC), présidente de BETC
  • Julie Girard, philosophe et écrivaine

15H10 – 17H00 | ATELIERS

Atelier 1 | Comment prendre l’IA en main ?
Côme Chatagnon, Partner associé chez AI Builders
Prise en main de l’IA :  donner à chacun les éclairages pédagogiques pour s’approprier l’IA générative, en connaitre les contours, les potentialités et les limites. Très concrètement, que puis-je en faire dans mon entreprise ?

Atelier 2 | Comment ne pas perdre la main ?
Thomas Solignac, cofondateur de Kayro
Précautions dans les usages de l’IA : en tirer le meilleur sans tomber dans les travers et les pièges. L’IA peut aussi être une nouvelle arme dans le cyber et nécessite vigilance et esprit critique.  

17H00 – 18H15 | VISITE DU MUSEE | COCKTAIL

Le programme de La REF Europe

Jeudi 28 mars 2024

Ce programme est provisoire et susceptible de subir des modifications

Animation : Pierre de Vilno

14H00 | OUVERTURE

Echange avec Patrick Martin, président du Mouvement des entreprises de France (Medef) 

14H15 – 15H00 | LE PROCESSUS DE CONSTRUCTION PERMANENT EST-IL UN FREIN À LA PUISSANCE ?

A l’heure où le processus d’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie a été acté, les débats sur l’élargissement de l’Union ont ressurgi. De fait, l’Europe ne cesse de se construire pour avancer, au gré des crises et des opportunités, entre politique des « petits pas » et (parfois) celle des grands marchandages. Des grandes heures de l’Histoire (la chute du mur de Berlin et plus largement celle du bloc de l’Est qui débouchèrent sur un processus d’intégration gigantesque), en passant par le Brexit ou encore les crises de l’Euro, l’Europe est en chantier permanent. L’ancien président de la Commission Jacques Delors avait une formule toute faite pour expliquer ce grand tohu-bohu : « l’Europe, c’est comme le vélo, si on arrête de pédaler, on tombe ». L’Europe manque-t-elle d’une vision à moyen terme alors que l’euroscepticisme s’accroit ?

  • Peter Altmaier, ancien ministre fédéral allemand de l’Économie et de l’Énergie
  • Pierre Sellal, ambassadeur, ancien représentant permanent de la France auprès de L’UE
  • Sylvain Kahn, historien et géographe, chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po, expert à la Fondation Jean Jaurès
  • Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia

15H00 – 15H15 | KEYNOTE

Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI

15H15 – 16H00 | UNE EUROPE QUI VIEILLIT PEUT-ELLE ÊTRE PUISSANTE ?

#PROSPERITE. Avec le vieillissement de la population et la baisse du taux de fécondité, la croissance démographique européenne est en berne. Selon Eurostat, nous serons un peu plus de 449 millions en 2030 (+2M d’Européens en 10 ans). Parallèlement, l’UE est désormais la troisième puissance économique mondiale, derrière les Etats-Unis et la Chine, avec de surcroît des perspectives de croissance beaucoup plus faibles. Comment l’UE peut rattraper son retard ? Doit-elle accueillir plus d’immigrés pour booster sa population active rétrécie ?

  • Sophie Boissard, directrice générale et administratrice du groupe Clariane
  • Hakim El Karoui, fondateur de Volentia, président du club XXIè siècle
  • Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman
  • Deša Srsen, chef de cabinet adjoint du vice-président de la Commission européenne en charge de la démographie

16H00 – 16H30 | L’EXCÈS DE RÉGLEMENTATIONS NUIT-ELLE À LA PUISSANCE ?

#ASSOMOIR. – Entre 2017 et 2022, les entreprises françaises ont dû digérer chaque mois une moyenne de sept nouvelles obligations et 51 pages de réglementation selon une étude du think tank Confrontation Europe commandée par le Medef. Dix directives et 64 nouvelles obligations doivent encore faire l’objet d’une transposition en France dans les prochaines années. Avec un coût (exorbitant) pour les entreprises : 75 à 87 milliards d’euros par an selon l’Ifrap. Cette inflation normative s’est accentuée avec la crise sanitaire et la transition européenne. Quand viendra le jour de la grande simplification européenne ?

16H30 – 16H45 | KEYNOTE

Fredrik Persson, président de BusinessEurope

16H45 – 17H30 | QUE NOUS MANQUE-T-IL POUR ÊTRE PUISSANT ?

Si l’UE jouit d’une puissance économique indiscutable : elle occupe aujourd’hui la troisième place mondiale (16,5% du PIB), largement devancée par les Etats-Unis (25,2 %) et la Chine (17,8 %). Jusqu’en 2013, elle était la première zone économique planétaire. A l’horizon 2030, les prévisions de croissance sont annoncées atones, avec un chômage toujours fort chez les jeunes. Sa balance commerciale s’est inversée depuis 2022 : le déficit s’élève à 432 milliards d’euros en raison de l’explosion des prix de l’énergie et de la dépréciation de l’euro face au dollar. Sur le terrain diplomatique, l’Europe à 27 joue un rôle négligeable, la politique étrangère européenne étant quasi inexistante. Chaque État membre conservant une entière souveraineté dans la conduite de sa politique étrangère. L’Europe puissance c’est pour quand ?

  • Maciej Witucki, président Lewiatan
  • Doris Birkhofer, présidente de Siemens France
  • Elvire Fabry, chercheur senior à l’Institut Jacques Delors, en charge de la Géopolitique du commerce et rapporteur du groupe de travail sur les relations UE-Chine
  • Thibault de Tersant, Directeur général adjoint de Dassault Systèmes, vice-président de Numeum

17H30 – 17H45 | CONCLUSION

Jean-Noël Barrot, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe