Bouygues invente le Bâtiment Hybride à Economie Positive (BHEP)

La crédibilité d’une démarche de développement durable d’une entreprise se matérialise dans les solutions commerciales qu’elle propose à ses clients. En 2011 Bouygues avait conçu et construit le premier Bâtiment à Energie Positive (BEPOS) dont la caractéristique principale est de produire plus d’énergie renouvelable que le bâtiment en consomme sur un an. Le standard BEPOS est désormais la référence en matière de construction neuve et pour les grandes rénovations, tant pour les bâtiments tertiaires que pour les logements. En 2018, Bouygues a mis au point le concept building BHEP (Bâtiment Hybride à Economie Positive) qui a reçu le label de la fondation Solar Impulse. Ce label récompense les solutions environnementales et sociétales présentant des caractéristiques économiques mesurables et évolutives, gage d’un large potentiel de développement.

Mais qu’est-ce que le BHEP ?
Le BHEP est un Bâtiment à Hybride à Economie Positive dont la vocation de concilier des spécificités environnementales innovantes et un bilan financier positif. Il propose en effet 6 sources de création de valeur écologique, financière et sociétale :

  • L’optimisation des usages grâce au bâtiment connecté : à partir d’une plateforme permettant d’accéder à un bouquet de services personnalisés à chaque type d’ouvrage et d’un système de traitement des données associées à l’utilisation réelle des infrastructures, les aménagements peuvent être reconfigurés en temps réel pour augmenter l’amplitude de leur utilisation et ainsi amplifier le taux d’usage net.
  • Les gains de productivité par l’amélioration du bien-être : les bâtiments sont conçus pour sublimer l’expérience utilisateur en conciliant les enjeux associés à la santé avec la performance opérationnelle (monitoring de la qualité de l’air, respect des cycles physiologiques…) et en organisant les espaces de travail en fonction des typologies de tâches.
  • La convertibilité et réversibilité des bâtiments, qui permet toutes mutations et optimisations lors de leur cycle de vie : pour que les bâtiments durent longtemps et améliorent leur bilan carbone, il convient d’anticiper l’évolution des besoins et rendre les immeubles convertibles (à court terme) et réversibles (à long terme).
  • La valorisation des flux physiques locaux : les bâtiments sont capables de subvenir à leurs besoins en termes d’eau (récupération d’eaux de pluie, traitement in situ des eaux grises), d’énergie (façades et toits exploités pour produire de l’énergie renouvelable) et de chaleur. Ils peuvent échanger leurs flux physiques avec les bâtiments voisins, les stocker pour une utilisation différée afin de valoriser la flexibilité à l’échelle du quartier.
  • Le réemploi ou recyclage des matériaux : en moyenne, un bâtiment est rénové 6 fois avant sa démolition. En intégrant le réemploi et le recyclage des matériaux dans le cahier des charges, les bâtiments deviennent des banques de matériaux pour les nouvelles générations de bâtiments sans avoir à puiser dans les ressources primaires.
  • La mise en valeur des externalités positives : le coût carbone complet associé aux matériaux bas carbone dont notamment le bois, à la mobilité intégrée au bâti, à la production d’énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique, à la domotique expérientielle, à la capacité d’adaptation au changement climatique…) est pris en compte pour valoriser la greenvalue du bâtiment.

Toutes ces améliorations des fonctionnalités sont rendues possibles par un emploi optimisé des nouvelles technologies (et notamment le Building Information Modeling), tant pendant la phase de conception – réalisation du bâtiment que pendant la phase d’exploitation.
Pour l’ensemble de ses métiers, Bouygues innove pour concilier les enjeux du développement durable et en particulier la crise climatique avec les marchés sur lesquels nous opérons. Pour ne rien rater de l’actualité Développement Durable du Groupe Bouygues, nous vous invitons à visiter régulièrement notre site https://www.bouyguesdd.com/