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La santé en France fait partie du ciment du pacte républicain. C’est également l’un des piliers d’une société prospère : avoir une population en bonne santé est un investissement social pour toute la société et avoir un écosystème de santé d’excellence est un avantage compétitif pour un pays, tant au regard de sa souveraineté en termes de sécurité sanitaire, d’accès aux technologies les plus innovantes que de son rayonnement à l’international.

Notre pays a su faire coexister adroitement durant de nombreuses années des systèmes de soins publics et privés, créant ainsi une émulation et une excellence qui a fait pendant longtemps le succès de notre système de santé.

La crise sanitaire a montré la nécessité de rétablir cet équilibre stimulant qui favorise la performance et l’innovation.

Au regard des défis qui se posent à nous tous, évolutions démographiques, épisodes pandémiques, risques des zoonoses, pérennité du financement, soutien à l’innovation en santé, la santé est-elle seulement une affaire d’Etat ?

Ce thème arrive régulièrement en tête des préoccupations des Français, de même que la confiance dans les acteurs du soin. C’est à bien des égards une valeur à part voire un bien à préserver. Elle a pourtant été sensiblement absente des récents débats politiques.

Ce qui importe, c’est le service rendu à nos concitoyens la qualité et la pertinence de ce service et les conditions qui permettent de mieux soigner demain et sa pérennité. C’est bien cette mission qui conditionne la mission d’intérêt général. Pour y arriver, statut n’est pas vertu.

La santé est-elle une affaire d’Etat ? Assurément. C’est aussi l’affaire de tous. La santé est au cœur des enjeux d’innovation, des enjeux d’équilibre financier et de pérennité financière de notre système de soin, des enjeux de stabilité économique, de souveraineté sanitaire et de leadership industriel. Sans oublier les enjeux de bien-être y compris de la santé au travail. C’est enfin un déterminant de la paix sociale.