« Se vouloir libre, c’est aussi vouloir les autres libres », disait Simone de Beauvoir, et depuis que le monde est monde, des hommes et des femmes se sont engagés avec courage, souvent par les armes, pour défendre ou conquérir leur liberté. De Toussaint Louverture pour l’abolition de l’esclavage, à Malala pour l’éducation des filles, en passant par Olympe de Gouges pour l’égalité des femmes, Nelson Mandela pour la fin de l’apartheid ou encore Rigoberta Menchu pour la voix des peuples autochtones, et bien sûr tous les résistants contre le nazisme… on pourrait multiplier les exemples à l’infini. Aujourd’hui les luttes pour la liberté prennent de nouveaux visages et c’est à ces nouvelles luttes qu’est consacrée la dernière demi-journée de la REF.

Femmes libérées

Le premier débat fera le point sur la lutte des femmes pour l’égalité. Partout dans le monde, les femmes s’élèvent en effet pour la liberté. Contre l’oppression, l’obscurantisme, pour l’égalité des droits, le combat des femmes est encore une longue marche… et comme le chantait Cookie Dingler « être une femme libérée, tu sais, c’est pas si facile ! ». Cela fait 150 ans que les femmes se battent pour obtenir l’égalité des droits : pour voter, étudier, travailler, pouvoir disposer de leur corps… En 1970, le MLF a donné une nouvelle impulsion à leurs combats avec un slogan qui restera dans l’histoire « un homme sur deux est une femme ». Avec le MLF, les revendications changent également de nature et passent de la sphère publique à la sphère privée : « le MLF met en mots des thématiques nouvelles, comme le droit de disposer de son corps, avec la revendication de l’avortement et de la contraception, mais aussi la lutte contre les violences sexuelles, et notamment du viol », explique l’historienne Florence Rochefort.

50 ans après où en sont leurs combats ? L’accès à la contraception est acquis, l’avortement légalisé et le viol est désormais un crime… en France du moins. Mais ailleurs dans le monde, la route est encore longue, ce qui explique que l’héritage du MLF imprègne toujours le combat des mouvements féministes actuels. Les phénomènes #MeToo ou #balancetonporc ont notamment repris le flambeau, pour dénoncer en particulier le harcèlement sexuel, la violence faite aux femmes… et jusqu’à la langue française jugée patriarcale. Pour cette nouvelle génération de militantes, les réseaux sociaux constituent un outil majeur, en permettant un afflux des témoignages. Et indubitablement, les féministes marquent des points : affaire Weinstein aux Etats-Unis, en France égalité femmes-hommes déclarée grande cause du quinquennat, Grenelle de la violence faite aux femmes ou encore promotion de l’écriture inclusive… Pour autant tout n’est pas gagné, loin s’en faut, quand on voit qu’en France, 220 000 femmes subissent chaque année des violences, que plus de 250 femmes sont violées chaque jour et qu’une femme sur trois a déjà été harcelée sur son lieu de travail, sans compter les féminicides (146 pour la seule année 2019).

Quant à la sphère publique et professionnelle, là non plus le combat n’est pas terminé. Certes, les choses progressent puisque qu’entre 2013 et 2015, la France est passée en matière d’égalité femmes-hommes de la 45e à la 15e place mondiale, mais l’égalité salariale n’est toujours pas au rendez-vous et on compte toujours très peu de femmes à la tête par exemple des entreprises du CAC-40. Si le plafond de verre se fissure, il n’est toujours pas brisé et les entreprises ont sans doute là un rôle majeur à jouer, ainsi que l’éducation. Il faut apprendre dès la maternelle aux petites filles qu’elles peuvent envisager tous les métiers et atteindre, autant que les garçons, les sommets. Comme le disait Simone de Beauvoir, toujours elle, « n’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question ».

Les sentinelles de la Liberté : pourquoi se bat-on ?

Des militaires dans nos rues pour nous protéger, nos soldats en Afrique contre le totalitarisme et les terroristes. Nos hôpitaux militaires mobilisés face au virus et un budget de la Défense toujours en débat. Quelles sont aujourd’hui les armes de la liberté ? A-t-on encore la légitimité d’aller défendre la liberté en dehors de ses frontières et en a-t-on encore les moyens ?

Les opérations militaires extérieures (OPEX) sont des engagements de forces militaires hors du territoire national, sur un théâtre de crise ou de conflit. Si, historiquement, elles avaient surtout des visées de conquête, depuis l’adoption de la charte de l’ONU elles ont changé de but, sans toutefois disparaître. Encadrées par le droit international, elles contribuent aujourd’hui soit au maintien de la paix, soit au soutien des populations civiles en cas de catastrophe. Irak, Syrie, Centrafrique Sahel… les théâtres d’opération sont multiples. Selon un récent sondage, pour les Français, ces opérations se justifient, notamment quand il s’agit d’apporter des secours à des ressortissants français, de fournir une aide humanitaire, de détruire des foyers de terrorisme, de faire respecter le droit international ou de ramener la paix… Mais les OPEX coûtent cher (1,1 milliard d’euros millions pour 2020) sans compter le coût humain, et posent la question de leur légitimité et du droit d’ingérence.

Le principe de non-intervention et le droit de tout Etat à conduire ses affaires sans ingérence est un des fondements du droit international. Mais en 1988 et 1990, deux résolutions de l’ONU instaurent un nouveau droit qualifié de « droit d’ingérence » ou de « droit d’assistance » face notamment au drame du Rwanda. Désormais, en cas de catastrophe naturelle, de répression politique, ou de génocide…, la communauté internationale peut apporter tous les secours requis, y compris par voie militaire et même sans le consentement des Etats concernés. Reste à savoir s’il est opportun pour les nations démocratiques d’intervenir partout pour libérer des peuples parfois contre leur gré ? L’exemple de l’Afghanistan est à ce titre probant. Au risque de laisser le pays aux mains des Talibans, Joe Biden a décidé le retrait total des troupes américaines d’Afghanistan, en estimant que « c’est le droit et la responsabilité du seul peuple afghan de décider de son avenir et de la manière dont le pays doit être dirigé ». Bien sûr, au moment où les Etats-Unis sont en proie à la pire crise sanitaire de leur histoire et à une crise économique, ce retrait se justifie aussi parce que la guerre en Afghanistan a tué près de 2 500 GI’s, et coûté 2 000 milliards de dollars.

Droit d’ingérence vs droit des pays à disposer d’eux-mêmes, on le voit la question est difficile, les intervenants à ce débat chercheront à y apporter des réponses.

Où est le monde libre ?

L’Europe, qui incarne la paix et les libertés, serait-elle le dernier espace libre ? Entre la Chine, la Russie et les Etats-Unis, l’Union européenne porte un idéal de plus en plus fragile, de plus en plus remis en cause. Savoir si l’Europe incarne ou pas le monde libre, tel sera le thème du troisième débat de cette dernière demi-journée.

Avec l’ère Trump marquée par l’isolationnisme américain, Angela Merkel avait été catapultée « leader du monde libre », en faisant d’elle, selon le New York Times, « le dernier défenseur des valeurs humanistes de l’Occident ». Il faut dire que depuis le début de la pandémie, les Etats-Unis ont plutôt été aux abonnés absents, en tout cas sous la présidence Trump, qui a enterré l’ordre international d’après-guerre en marginalisant notamment l’OMS.

Mais depuis, Joe Biden a été élu et a affirmé lors du dernier G7 vouloir redevenir « le leader de ce qu’on pourrait appeler le monde libre » et « s’engager dans l’élaboration d’une relation transatlantique véritablement nouvelle ». Si America is back, quelle place reste-t-il à l’Europe ? Si les intérêts des uns et de l’autre se rapprochent très souvent, ils divergent toutefois sur certains points et notamment sur la relation avec la Chine, vue comme une puissance menaçante par Washington, mais pas par Europe, ou en tout cas pas autant. Qui plus est, la Chine ne cesse, elle aussi, d’accroître sa puissance et multiplie les actions pour rayonner sur le plan géopolitique.
Alors, entre les Etats-Unis et la Chine, quelle place pour le leadership européen ? Ursula von der Leyen a revendiqué être à la tête d’une Commission géopolitique capable de « plus d’autonomie sur le plan stratégique ». L’Allemagne et la France soutiennent cette vision. Bien sûr, l’Europe ne peut toujours pas se passer de la protection militaire américaine, tous les chefs d’Etat en sont conscients. Mais au-delà de cela, que peut-elle faire pour disposer d’une vraie capacité d’action entre Chine et USA, notamment en matière de technologie, (numérique, intelligence artificielle, semi-conducteurs). Quelle doit être sa politique industrielle pour pouvoir à son tour fabriquer des champions en ces domaines ?

Sur le plan diplomatique aussi, l’Europe a sans nul doute des cartes à jouer. Certains spécialistes de géopolitique pensent notamment qu’elle doit opposer un soft power démocratique, face au sharp power chinois ou russe. Dans une tribune publiée dans Le Monde en juin dernier, la responsable du programme Amérique du Nord de IFRI, Laurence Nardon, déclarait ainsi qu’« à l’heure où un nombre croissant de régimes autoritaires ne cachent plus leur mépris des droits de l’homme et de l’Etat de droit, les démocraties ont une responsabilité historique à faire front commun pour rappeler leurs principes ».

Enfin, autre carte à jouer pour l’Europe, la lutte contre le réchauffement climatique qui menace de plus en plus l’avenir de la planète, cf. le dernier rapport du GIEC.

Alors quel rôle jouera l’Europe dans le « monde d’après » ? La conférence sur l’avenir de l’Europe lancée en mai dernier apportera peut-être des réponses.

Se dépasser pour être libre

« L’homme est condamné à être libre », a écrit Sartre, mais aujourd’hui, à l’heure de la bien-pensance et du politiquement correct, comment exercer sa liberté contre l’adversité, contre les éléments, contre l’oppression… Ne pas polluer, ne pas discriminer, ne pas fumer… proférées au nom de la santé, de la planète ou de la République, les injonctions morales se multiplient et deviennent des idéologies qui tolèrent difficilement la contestation. Arts, éducation, religion, vie privée… tous les domaines tombent aujourd’hui sous le joug de la bien-pensance. Sous prétexte de nous protéger, le politiquement-correct envahit tout. Né dans les années 1960, il avait à l’origine pour but d’éviter d’offenser les minorités, qu’elles soient ethniques, sexuelles ou religieuses. Aujourd’hui, c’est une arme idéologique au service de la bien-pensance. De nombreux sujets sont, du coup, devenus tabous.

Alors peut-on agir et penser autrement que la doxa majoritaire ? Pessimiste, la philosophe Julia de Funès estime que nous vivons « un sale temps pour la liberté » et que l’époque est celle « d’un conformisme étouffant ». « De la santé physique à la santé morale, tout ce qui ne correspond pas au Bien se trouve masqué et confiné. (…) On préfère aux esprits virulents et divergents de la culture la bien-pensance débitant des packs de niaiseries démagogiques en série, dans une phraséologie truffée de clichés plus stéréotypés les uns que les autres et de bienveillance empathique de surface… », écrit-elle. Un constat sans appel. Alors, comment réussir à prendre un peu de distance par rapport au discours ambiant ? Comment affirmer ses différences ? Plus facile à dire qu’à faire. La Cour européenne des droits de l’homme ne s’y est pas trompée, dès 1976, elle est venue rappeler que « l’expression protégée ne vise pas seulement les informations accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi celles qui heurtent, choquent, ou inquiètent l’État ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels, il n’est pas de société démocratique ». Mais, même si la majorité n’a pas toujours raison, comment donner toute leur place aux minorités, comment affronter sans crainte le tribunal politico-médiatique prompt à étouffer tout discours discordant ? L’inaptitude à tolérer le débat contradictoire s’est encore accrue avec les réseaux sociaux, qui condamnent sans appel celles et ceux qui osent affirmer haut et fort leurs convictions. Cf. l’affaire Mila.

Dans « Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale », la philosophe Simone Weil posait dès 1934 la question de savoir ce qu’est la « véritable » liberté. Selon elle, « l’homme est libre s’il utilise sa faculté naturelle de réflexion pour agir et tenter de surmonter les obstacles de son existence à travers différentes actions ». Alors comment préparer les plus jeunes à développer leur esprit critique pour sortir de la dictature de la bien-pensance et à se dépasser pour être et rester libres ? Réponses le 26 août.

Pour qui votent les réseaux sociaux ?

L’influence des réseaux sociaux perturbe les processus électoraux. Sont-ils en train de faire muter la démocratie, de modifier notre liberté de jugement. Moins on vote, plus on s’invective par tweets interposés. Jusqu’où ? Tel est le thème d’un autre débat de cette dernière après-midi.
Facebook, Twitter, Tik-Tok, Instagram, Twitch… de plus en plus de politiques utilisent aujourd’hui ces plateformes pour diffuser leurs programmes, mobiliser leurs électeurs ou répondre à leurs détracteurs. Donald Trump avait érigé l’exercice au rang des beaux-arts. En 2016, il a d’ailleurs lui-même déclaré qu’il n’aurait probablement pas été élu sans Twitter. Une étude récente du Pew Research Center confirme leur importance : pour la période allant de janvier 2019 à décembre 2020, les membres du Congrès américain ont ainsi publié plus de 2,2 millions de fois sur Twitter et Facebook, soit plus de 738 000 posts de plus que lors de la session précédente.

Pour le chercheur au CERU Laurent Gayard, « l’influence des réseaux sociaux sur le comportement électoral des utilisateurs est considérable ». Facebook a d’ailleurs confirmé cette affirmation à travers plusieurs expérimentations visant à mesurer son influence sur les choix électoraux au cours des trois dernières élections américaines. Selon Facebook, l’influence politique sur les réseaux sociaux repose sur trois procédés : la collecte de données personnelles pour identifier les goûts politiques des citoyens, la création de fake news, la diffusion massive des informations, fondées ou non, et des opinions de tous. Les utilisateurs des réseaux, deviennent alors à leur tour des influenceurs.

Autorisant une communication directe, les réseaux sociaux sont aussi un moyen de court-circuiter les médias traditionnels, jugés trop conformistes ou trop partisans. Cela permet d’atteindre les électeurs les plus jeunes qui ne lisent pas les journaux et ne regardent pas la télévision. Et contrairement aux médias traditionnels qui ne peuvent diffuser de sondage juste avant les résultats, les réseaux sont là pour donner des tendances, voire laisser fuiter les résultats avant l’heure.

Avec les réseaux sociaux, l’information politique est en fait devenue de la communication politique, faisant une large place à l’émotion, avec toutes les dérives que cela peut générer. On se souvient du 6 janvier et de l’invasion du Capitole. Autre dérive, les tentatives d’influence que peuvent exercer certains pays étrangers pour modifier le cours des élections. Lors des élections américaines de 2016, la Russie a ainsi été accusée d’avoir influencé le résultat de l’élection grâce aux réseaux sociaux, accusation réitérée en 2020 et bien sûr le pillage de données. L’affaire Cambridge Analytica en est la preuve.

Incontestablement, les réseaux sociaux transforment le jeu politique. Alors quel va-t-être leur influence sur la présidentielle de 2022 ? Seront-ils au cœur de la campagne ? Emmanuel Macron a d’ores et déjà montré son intention de s’en servir à la faveur de la crise sanitaire, que ce soit à travers ses vidéos pédagogiques sur Instagram ou le défi lancé aux youtubeurs Mcfly et Carlito.

La liberté de création assassinée ?

L’avant dernière table-ronde de la journée, diffusée en direct sur BFM TV, sera quant à elle consacrée à la liberté de création. A-t-on encore la liberté de créer ? Peur du risque… comment sortir du cadre ? Le principe de précaution aura-t-il raison du principe d’innovation ?

Tout le monde a encore en tête ce terrible 7 janvier 2015, où 13 personnes, dont huit membres de la rédaction de Charlie Hebdo, ont été froidement assassinés pour avoir simplement voulu exercer librement leur art de caricaturistes. Tout le monde se souvient aussi de l’émotion suscitée en France et à l’étranger par cet acte de barbarie.

Littérature, peinture, cinéma, photographie ont mis en lumière les chapitres les plus sanglants de l’Histoire. Mais l’art a-t-il tous les droits pour en rendre compte ? C’est une question que beaucoup se posent. Parallèlement, les auteurs de ces œuvres qui dénoncent ont très souvent été cloués au pilori… Salma Rushdie en est un exemple. Persécutés, menacés de mort, privés de liberté, des centaines d’écrivains et d’artistes ont été condamnés à l’exil par des pouvoirs arbitraires, des fanatiques, des chantres de l’intolérance. Et tous les arts sont concernés. Alors, comment faire face aux pressions et comment continuer de créer en résistant aux censeurs, dont le but est d’imposer à tous leur propre vision aseptisée du monde ou de causes qui vont du féminisme à l’antiracisme. ? Si nombre de ces causes sont nobles, « ne nous trompons pas de combat », alerte l’Observatoire de la liberté de création, né en 2002 pour répondre aux attaques lancées contre des œuvres d’art. Pour lui, « si la critique est nécessaire, vouloir interdire des livres ou des films signe l’échec du débat démocratique (…) L’artiste est libre de déranger, de provoquer, voire de faire scandale ». Mais bien sûr, « la liberté artistique a pour corollaire l’entière liberté de la critique et du débat contradictoire ».

Pour autant, l’artiste est-il totalement libre de sa création ? Quelles sont les limites qui pourraient lui être imposées Au-delà de toutes les associations, familiales, religieuses, politiques, qui s’insurgent contre les dérives de l’art contemporain, des critiques et des artistes eux-mêmes leur emboîtent parfois le pas, en lui reprochant de plus en plus d’aller vers l’abject et le morbide. Où se situe alors la frontière à ne pas dépasser. Vaste et passionnant débat, mais il ne faut jamais oublier que « face à un pouvoir fort qui interdit la liberté, on doit devenir un homme libre afin de parler et d’agir », comme l’écrivait le Chinois Liu Xiaobo, Prix Nobel de la Paix.

2021…2023…2024…De Tokyo à Paris, le sport à l’air libre

La France se prépare à devenir le plus grand terrain de sport du Monde. Coupe du Monde de Rugby, Jeux Olympiques. Pour clôturer la REF 2021, responsables sportifs et athlètes viennent raconter leur expérience et partager leurs doutes et leurs espoirs.

Après les JO de Tokyo, inédits en raison de la situation sanitaire, Paris reprend le flambeau et se prépare pour 2024. Les JO de Paris auront lieu du 26 juillet au 11 aout et du 28 août au 8 septembre, pour les jeux paralympiques.

Anne Hidalgo a promis des jeux festifs et spectaculaires. En attendant, les sportifs réunis lors de la REF vont nous expliquer à travers leurs témoignages en quoi le sport est un modèle d’intégration et un apprentissage de la liberté.