Des tâches de plus en plus nombreuses sont d’ores et déjà prises en charge par les ordinateurs ou par des robots, et au cours du XXIème siècle, le mouvement ne fera que s’amplifier. Pour certains, robotique, intelligence artificielle (IA), numérisation… représenteraient autant de menaces, notamment en termes d’emplois, tandis que d’autres y voient au contraire autant d’opportunités de développement et de croissance. Mais qu’en est-il vraiment ? Comment les entreprises, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité, peuvent-elle tirer parti des nouvelles promesses technologiques ?

Les technologies, parce qu’elles bouleversent nos vies, déstabilisent et font peur. Ce n’est pas nouveau, la peur du changement étant inhérente à l’homme. Depuis la révolution industrielle, et même avant, l’émergence de nouvelles technologies a toujours eu ses détracteurs et entraîné des réactions parfois violentes. Et pourtant, comme le dit la sagesse populaire, « on n’arrête pas le progrès » et force est de constater que toutes ces technologies successives n’ont fait qu’accroître qualité et niveau de vie, partout dans le monde. Il en ira sans aucun doute de même avec les technologies aujourd’hui émergentes. Bien sûr des métiers vont disparaître, mais beaucoup d’autres vont émerger ; le marché du travail et les entreprises vont donc devoir s’adapter et apprendre à se saisir des perspectives ouvertes par les nouvelles technologies, plutôt que de s’en méfier.

Comment la technologie peut-elle aider les entreprises à devenir plus agiles ?

En cette ère de transformation numérique rapide, les nouvelles technologies créent des défis, en transformant fondamentalement les expériences des clients, les modèles opérationnels et l’environnement de travail. Une meilleure culture numérique peut de ce fait être une source d’avantages concurrentiels pour toutes les fonctions de l’entreprise, et plus seulement pour les directions informatiques. Mais comment et sur quelles technologies s’appuyer ?

Bien sûr en fonction des secteurs d’activité, des technologies spécifiques pourront être utilisées, mais au-delà de cela, il existe des technologies communes sur lesquelles tous les chefs d’entreprise peuvent dès aujourd’hui s’appuyer pour plus de souplesse : le cloud, l’exploitation intelligente des données ou encore la numérisation d’objets non numériques.

Le cloud permet d’éviter le recours à des infrastructure physiques et de diminuer les coûts, tout en disposant d’une puissance de stockage bien supérieure. Accessible aux entreprises de toute taille, cette technologie a fait ses preuves et est aujourd’hui disponible dans le monde entier.

Grâce à la numérisation, nous avons aujourd’hui accès à d’énormes quantités de données : données transactionnelles, données sociales (via les réseaux sociaux) et données opérationnelles (à partir d’appareils connectés). Toutes ces données peuvent être exploitées et fournir une meilleure expérience client.

La numérisation d’objets non numériques (documents, paiements, signatures…) permet, elle aussi, une réduction significative des coûts.

Et l’accès à toutes ces technologies n’est pas réservé aux grandes entreprises. Elles sont désormais devenues accessibles à toutes les entreprises et partout dans le monde.

Quid de l’intelligence artificielle ?

Quant à l’IA, la réaction naturelle de beaucoup d’entreprises, notamment les PME, est encore de la juger trop coûteuse, et de ce fait de l’ignorer. Pourtant, l’intelligence artificielle permet d’améliorer de nombreuses méthodes de travail, y compris pour les plus petites entreprises : robots, assistants virtuels, reconnaissance vocale, chatbots… autant d’utilisations de l’IA qui permettent d’automatiser certaines tâches.
L’Intelligence artificielle est partout, et ce ne sont là que les balbutiements d’une révolution qui va transformer le monde. Une croissance qui pourrait avoir un impact économique très fort. Une étude PwC estime en effet que le PIB mondial pourrait croître de 14 % grâce à l’IA d’ici 2030.

Les marchés des technologies, comme les autres marchés, se mondialisent. Pour la plupart des pays, la principale question est de savoir comment en tirer profit. Le prix Nobel d’économie, Simon Kuznets soutenait que ce qui distinguait justement la croissance économique moderne, c’était l’application systématique de la science à des fins économiques. Il est évident que le savoir en tant que produit économique va avoir un rôle croissant. Aux pouvoirs publics, nationaux ou européens d’épauler au mieux les entreprises pour qu’elles en tirent le meilleur profit.